vit en Saône et Loire et au gré des tournées des spectacles.
Ces notes sont extraites de mes cahiers de mise en scène du spectacle 3 p'tits sous (solo de femmes), de Jeanne Mordoj, créé en 2000. Nous avons travaillé à chaque fois une quinzaine de jours, en plusieurs lieux de résidence - à Besançon, à St Claude au théâtre de "La Fraternelle" et au théâtre 71 à Malakoff.
Pour ce spectacle son travail était un théâtre de manipulation d'objets ;
sous forme de vignettes, de tranches de vie.
Jeanne est jongleuse, contorsionniste, ventriloque et danseuse.
Pour plus
d'informations et suivre son actualité, consulter son site : www.jeannemordoj.com
Quant à mon travail, comédien de formation (Ecole Supérieure d'Art Dramatique de Strasbourg
en 1986), j'ai toujours voulu élargir mon champ de partage artistique. Je suis également
metteur en scène, clown, jongleur et musicien. Je travaille actuellement sur une dizaine de
spectacles (cirque, théâtre, musique).
Prochaine exposition : Le/La Rize, oeuvres in situ, du 9 juin au 18 septembre 2011.
Centre Mémoires et société : LE RIZE, 23-25 rue Valentin-Haüy 69100 Villeurbanne
(ts les jours sauf les dimanche et lundi : 12h-19h Rens. : 04-37-57-17-17)
A l'origine de NOTES, il y a les notes datelier que la revue veut exploiter, et diffuser. Ensuite, la revue souvre à dautres groupes de notes.
Pour jauger la pertinence du point de départ, et son élargissement, il faudrait comprendre la spécificité de la note datelier par rapport à toute autre note. Hors je ne sais si la note datelier à une spécificité. Je crois que oui mais ne sais laquelle. En tout cas, je suis convaincu quelle a une typicité : elle est typique de ce quest une note. Elle exemplifie remarquablement le genre Note.
Lintuition de Catherine Jackson et Sofi Hémon, fondatrices de NOTES, me paraît juste, aux deux stades : fondation et développement. Elle rend étale cette réalité des notes et ses limites floues. Au reste, lensemble du projet de la revue me semble éthique - ouverture, attention, avant dêtre épistémique. Cest sa richesse.
Par ailleurs, depuis pas mal de temps, je memploie à faire des notes plutôt qu essayer de comprendre ce que cest. Je détruits le genre en le pratiquant.
Le GÎTE d'étape, offert récemment par NOTES élargit le point de vue central de la revue. Le GÎTE est encore un lieu daccueil. Il confirme la priorité éthique de NOTES, son caractère esthétique venant après, et l épistémique loin derrière.
Mais au lieu daccueillir des choses qui existent, des notes, au lieu de faire gîter de simples traces, ce coin de la revue se propose de susciter une invention au-jour-le-jour, dans une forme temporelle à définir. Au lieu dêtre un simple receptacle, il est un nid, ou plutôt un moule (le nid accueille mais ne mêt en forme ni loeuf ni loiseau, tandis que le moule accueille la pâte, lui donne sa forme ainsi qu au gateau. Jusquà un certain point il leur donne du goût, puisquon sait que la forme conditionne les saveurs. Au demeurant, la pâte dépasse souvent du moule. Elle déborde, vers le haut surtout. Voyez toutes ces brioches et ces soufflets qui champignonnent). Ainsi, comme moule, la revue NOTES -bulletin de liaisons, et son GÎTE sont là pour ça : accueillir et retenir, pour aboutir au champignonnement.
CJ ma dabord proposé de partager le GÎTE avec quelquun dautre. Choisir un comparse en création, pas forcément un artiste. Je nai pas vu comment répondre à la proposition. Jen comprends lenjeu. Cette idée de construire la règle de coopération ( de collaboration, de co-création) me plaît. Mais je nai pas trouvé dans limmédiat ce que, ni avec qui, je pouvais faire ça. Les personnes qui me venaient à lesprit étaient des collègues dont je nai pas de nouvelle, avec qui jai connu une expérience heureuse de collaboration (C.D) ou dont le travail ma touché, mais ne layant pas vu depuis longtemps jaimerai savoir où il en est (N.W). Un travail commun me paraîtrait possible avec ces deux artistes. Illusion? Nostalgie peut-être, dententes passées.
Il y a évidemment bien dautres gens avec qui jaimerais faire un pas-de-deux. Mais rien ne me dicte une formule pour ce gîte, et ce qui me venait à lesprit avec les comparses pressentis (C.D et N.W) ressemblait fort à une correspondance travestie. On senverrait des trucs sur lesquels on réagirait. On les corrigerait etc. Une méthode que lon a beaucoup vu dans lart, avec des jeux de miroirs complaisants.
Mes hésitations qui ne sont pas, on le voit, des objections de principe se sont aggravées lorsque jai mesuré les délais extrêmements courts pour intégrer le GÎTE. On voit là ma lenteur, mon besoin de toujours mûrir. Alors, comment entamer et conclure si vite la recherche du partenaire?
Dans cette impasse, je ressassais des soucis plus immédiats. Par exemple construire au fond de mon jardin un tout petit atelier, complément et , à terme , remplacement du très grand atelier froid froid que jai actuellement, loin loin . Je me suis demandé si loccupation du Gîte, qui serait un investissement important, psychiquement et horairement, était compatible avec cette construction datelier et mes autres occupations: préparation dexposition, oeuvres en cours et autres soucis ordinaires et extraordinaires de la vie.
Jai conclu que non: laventure du GÎTE en duétiste me demanderait des ressources que je nai pas, elles sont mobilisées ailleurs
En même temps, cet atelier de tous mes soucis actuels mest apparu comme un thème sur lequel jaurais motif à travailler, ô combien. Désir tu me tiens.
né en 1958. Vit à Lyon. Trouvaille à temps perdu.
Site : http://www.lamercerie.eu >
Artiste issu du champ de la psychologie (université Lyon II et Fundacion Interfas, Buenos-Aires), il s'intéresse aux pratiques de réseaux et développe une oeuvre complexe, tissée tout autant de mots que de mises en actes, en liens ou en situations relationnelles. Par l'amplification de singularités sémantiques il génère et/ou active des Z.I.P. (Zones d'Intention Poétique), suscitant la participation sociale. Son travail , micro politique et interstitiel, se développe en rhizomes et investit tous les modes de communication, depuis l'entretien oral jusqu'au site Web, en passant par la performance, la vidéo, les réalisations plastiques ou audio-visuelles, la correspondance épistolaire, la conférence, l'exposition, l'intervention en colloque, le spot TV, le livre, etc.
Cofondateur et chargé de projets de La Mercerie - association pour une construction sociale par l'intervention artistique-, il développe - en particulier sur le quartier de la Duchère à Lyon - une oeuvre participative envisageant le bouton comme Plus Petit Objet Culturel Commun (P.P.O.C.C.), médiateur et générateur de paroles, formes et rencontres.
Dernières publications : < voir aussi sur son site :
http://www.lamercerie.eu/indextextpublic.html >
Filer la métaphore : du bouton aux Journées du matrimoine , (éditions Fage, Coll. Varia, 2010)
Voir le site du Musée dauphinois (Isère) :
Zone d'intention poétique, (éditions La lettre volée, Bruxelles, 2005)
La Mercerie, in Rencontres de mai 2000 : Art et éducation : De la nécessité de l'art aujourd'hui (Collection Les Cahiers - Médiations ; 4. Co-édition CRDP-Lyon et Institut d'Art Contemporain de Villeurbanne, septembre 2002)
In aeternum, in Galerie L'Ollave / Préoccupations n° 17, (Rustrel, juin 2002)
Ces Conversations Imaginaires ne sont pas nées comme un projet de publication déterminé et pré élaboré, elles sont nées dans le risque de l'instant, dans l'enregistrement immédiat des jours, des passages : si on considère un point de départ pour ce dialogue écrit, un point de repère capable de nous orienter dans le temps et dans l'espace, ce point serait une traduction du poème Le Cygne, de Charles Baudelaire. La traductrice de ce poème, Maria Gabriela Llansol (1931-2008), est une importante écrivaine portugaise, presque inconnue en Europe. Elle vient d'avoir l'une de ses oeuvres traduite vers la langue française (voir : http://espacollansol.blogspot.com/2009/03/no-rescaldo-de-paris-o-lancamento-de-o.html)
Pour l'édition de ces Conversations, les mails recueillis ont été choisis, revus et, parfois, modifiés. La traduction de Llansol et le poème de Baudelaire, Le Cygne , qui en français peut être lu comme «Le Signe», disparaissent, mais leur présence est actualisée par l'objet des mails, la marque «re: cygne», une possibilité de lire «re: signe» une trace qui ne veut pas oublier son point de départ.
Érica part en Argentine pour écrire une partie de son mémoire, où elle discute l'écriture fragmentaire dans le drame-poésie (http://www.relogiodagua.pt/canais/product.asp?id=275&lang=1) de Maria Gabriela Llansol : regarder le Portugal à travers Buenos Aires, c'est son objectif dans ce déplacement, un objectif qui est évoqué et questionné par Heitor, toujours à São Paulo, dans sa vie quotidienne elle-même une thématique qu'il explore exhaustivement dans son oeuvre. Le déplacement d'Erica, en comparaison à la routine de la vie d'Heitor, met en relief les différentes réflexions sur leurs propres démarches d'écriture, entre les cahiers de voyage et la page blanche de l'ordinateur.
Définir un poème est toujours difficile, mais si on ne peut pas le faire tout court, au moins on peut se rendre compte qu'il court d'un bout à l'autre entre les mots graphés/écrits, variations graphiques du signe dans ces conversations imaginaires.
Les
«Conversations imaginaires» seront publiées en
portugais dans la revue Astro-Lábio :
<http://arrivatozampano.blogspot.com/> et http://www.astro-labio.net/
Érica Zíngano fait un master en Littérature Portugaise, à l'Université de São Paulo, où elle étudie le fragment dans le drame-poésie de Maria Gabriela Llansol. Elle a publié des poèmes dans quelques revues littéraires et a réuni ses travaux d'arts visuels dans le site 1000 et 1 notes (génériques): <http://mileumanotas.wordpress.com>
Heitor Ferraz Mello est journaliste, professeur et poète, auteur de Coisas Imediatas (1996-2004) (7Letras) et Um a menos (7Letras).
Marcela Vieira, traductrice, suit ses études de traduction littéraire à l'université Paris 8, où elle développe son projet de traduction de Nathalie Sarraute.
Je travaille à des processus d'accumulation d'images, à des fractures et sautes de motifs. Je filme incessamment l'image passant par des écrans divers. J'aimerais rendre visible l'hésitation du mouvement se déroulant.
Videaudios : rêve amusculaire.
J'aime l'idée du métrage. Du kilométrage.
Je rêve d'une image/son coulante.
Une image/son aux aspérités aléatoires.
Une image secouée-imprévue.
Une image/son à flot : l'esprit ne s'accroche pas.
Ça coule -moins d'une seconde, 1 minute, 6 heures.
De biais. Le cerveau enregistre la lumière cathodique.
Ça fait écho à tout ce qui coule autour/en nous.
Videaudios : du clapotis.
De l'infraction macroscopique.
L'oeil caméra capte un évènement.
Videaudios ou plutôt le contraire d'un évènement
Image/Son : bruissement, rides de temps. Poumon absorbant. Association végétale.
Videaudios n'a pas d'épaisseur.
/Note du 1er avril 2010/
Ces Videaudios//vignettes livrés à NOTES/ sont des échantillons. Ils sont liés au dispositif /Benthos/Trame/ et indépendants. De «grands métrages» de durée illimitée sont en friche. /All over patterns/, motifs ouverts aux paramètres aléatoires, les micro-boucles sont assemblées. Les motifs se propagent. Chacun a sa propre vie. Le maillage sonore et visuel est imprévisible. Nous disposons d'une réserve/grenier d'images et de sons Videaudios. L'image/son tricote l'espace et le fluidifie. Note du 2 avril 2010.
Site de SH : http://webmastersite.perso.neuf.fr/index.htm
(archive) Un écran, des archives, la lumière et le temps : je suis cette animale qui hyberne et fonctionne sur ses réserves en désertant le monde par intermittence.
Chaque jour alors que la nuit devient jour je reste ébahie par cet événement.
Chaque jour à l'heure bleue, celle qui précède la conscience entre sommeil et éveil j' ignore l'idée qu'il est trop tôt ou trop tard. Je réunis des poussières visuelles et des fragments de correspondance/ insoumise avec mon ami Eneas.
NOTES gîte d'étape durant ce laps de temps devient un lieu possible. J'y dépose un sédiment virtuel celui qui apparaît sur ma rétine des yeux quand je les ouvre.
Visiter également son site : http://sofihemon.net
Archive 2001
peintre. Invitée à intervenir à TORREAO en septembre 2000 (" comment faire proliférer l'idée originale en même temps qu'on la réduit? ").
Comme me dira Elida avec humour, après notre dialogue, " nous commencions à peine la discussion ".
La plupart des pistes sonores des /Videaudios/ sont dérivées de travaux anciens, souvent bien antérieurs à la réalisation des images.
Elles ont été réalisées indépendamment des images. Cependant elles ont toutes été retravaillées dans ce but spécifique et certaines ont trouvées là un espace propice.
Jusqu'à présent les pistes audios et vidéos ont été assemblées sans autre considération que la durée. Dans certains cas c'est l'image qui a déterminé la durée de la pièce, dans d'autres cas c'est le son.
Il est maintenant question que la durée de certaines pièces soit déterminée indépendamment. Il n'y a pas forcément de raison de continuer comme ça. Il se peut que d'autres flux moins repérables dérivent déjà vers d'autres régions... Mais pour l'instant la durée semble la dimension la plus probable... (mai 2010).
(Archive) Ollivier Coupille est né à Aix en Provence en 1952 et vit et travaille à
Paris. Il a participé aux Ateliers de Takehisa Kosugi à la Sainte-Baume
en 1979-80 ainsi qu' à plusieurs de ses concerts. Depuis 1982 il a participé
à plusieurs Festivals en Europe, au Japon et au Canada. Ses installations
sonores ont été présentées dans diverses galeries
à Paris et en Hollande. Plusieurs de ses travaux ont été
enregistrés et programmés par la radio (France Culture -
VPRO Radio, Hollande - CBC Radio Canada)
La première performance de "Maille"
a eu lieu pendant le 13ème Sound
Symposium à St John's
(Newfoundland) en Juillet 2006.
ElidaTessler vit et travaille au Brésil.
Artiste, professeure et chercheuse liée au Departamento de Artes Visuais et du Programa de Pós-Graduação em Artes Visuais do Instituto de Artes da Universidade Federal do Rio Grande do Sul UFRGS. Chercheuse du CNPq., Brasil. En 1993 elle a fondé, avec Jailton Moreira, le Centre d'art TORREÃO, espace de production et de recherche en art contemporain à Porto Alegre. Ce travail a été développé jusqu'à 2009.
Elle expose régulièrement, au Brésil et à l'étranger.
En 2009, elle a réalisé un Post-doctorat à Paris, avec une bourse de Realizou Pós-doutorado em CAPES (Brasil) auprès de l' École des Hautes Études en Sciences Sociales et Paris I- Panthéon-Sorbonne, toujours à propos des rapports entre l'art visuel et l'écrit.
Un de ces projets a été le suivant : lire le roman «A la recherche du temps perdu» de Marcel Proust et repérer toutes les apparitions du mot Temps.
La liste présentée ici est constituée de presque toutes les expressions employant ce mot dans le roman. "Je dis presque à cause de la simple constatation qu'entre le jour et le lendemain, le temps fait naître encore un mot perdu. Le temps se fait camouflage entre les lettres. L'être et le temps aiment beaucoup jouer à cache-cache, dissimulant page par page la finitude de l'écoulement de notre flux vital.
Voici la forme d'un parchemin de notre ère : un livre en rouleau, à son rythme. Vous pouvez juste faire glisser le curseur et voir le texte. Vous pouvez aussi lire à haute voix, lentement, si vous préférez. Prenez votre temps pour faire défiler ce chant avec votre intonation, votre modulation, votre mélodie."
Un aboutissement de ce travail à été la réalisation d'un livre d'artiste (exemplaires limités) : à l'aide d'un petit tampon - vous êtes ici, chacune des occurrences du mot temps est estampillée, en rouge (photos ci-dessous). Une exposition de ces travaux autour des livres d'artiste sera présentée à Paris prochainement.
Repère (archive 2002) née à Porto Alegre, où elle vit et travaille. Artiste visuelle, consacre son temps entre ses activités à l'Université et TORREAO, lieu de production et de recherches en art contemporain, de caractère expérimental. Ses recherches sont réalisées en tenant compte d'un sujet qui la poursuit depuis quelques années : le passage du temps, ses traces et ses effets conceptuels. Elle essaie de noter les choses à ne jamais oublier - ou à ne pas perdre. En tout cas, il lui arrive de perdre son cahier de notes tout rempli.
Photographe, il expose depuis 1989 en France (Lyon, Arles, Paris…) et à l'étranger (Wroclaw, Genève, Bratislava…). Lauréat du Salon International de la Recherche Photographique en 1993 et du prix du mois de la photographie de Talant en 1995, il est présent dans diverses collections publiques et privées (Artothèques de Lyon, Bibliothèque Nationale de France, Musée National d'Art Moderne, …). A la suite de son travail photographique, il mène une recherche personnelle autour de l'image statique, animée ou interactive. Il enseigne la photographie à l'Université Lumière Lyon 2 depuis 2006. Il est représenté par la galerie Vrais Rêves à Lyon.
Noteur, car Perecophile (il relit "La vie Mode d'emploi" de Georges Perec tous les mois de juillet des années impaires), il accumule les listes diverses et improbables : "Histoires", "Dodéca" ou les fameux "Carnets 30/40" qui font l'objet d'un hommage/anniversaire dans le gîte d'étape de Notes du 26/10/2010 au 26/11/2010.