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François Huon
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_La couleur est une prononciation

La couleur est une prononciation

La couleur est une prononciation.
Que la couleur soit prise en sandwich.
Imagine que le bruit sur un objet puisse en cerner la forme.
La phrase ceinture l'espace mural.

Engin spatial inerte.

Principe permettant l'art total.
L'envahissement du langage.
Disons que le carré, même s'il représente la chose établie, immuable dans ses lois, possède des propriétés qui nous permettent de le contester.
La contestation permet de vérifier la loi.

Un démiurge qui découpe le paysage avec brutalité.

Système de communication ou de signalisation avec les intelligences extérieures.

Une oeuvre plutôt qu'un produit.
Un visionnaire chez les voyeurs.
Le signe est le lieu de la réconciliation.
Les yeux, complètement.
Vous ne pouvez rien contre moi car je suis l'air que vous respirez.

Peinture rigide.
La peinture est le chevalet.

Le principe est une base qui permet de naviguer dans les effets de surface.
Le transport des choses et des hommes.
L'oeuvre d'art dépasse la connaissance.
Je propose d'essayer d'éviter les " temporalités/spatialités " parallèles.

Peut-on tirer de la musique du corps d'une danseuse ?
Se jouer d'un instrument.
Que sont devenus les poumons d'acier ?
Peut-on construire quelque chose en disant " non " ?
L'ordinateur a une mémoire implacable, une extrême précision, une parfaite logique.
La galerie de la pluie.

Chiffonnage méthodique.

La certitude est périssable.
La fleur est une surface heureuse.
La vie n'est pas une action.
Au coeur de ce processus, la seule action envisageable est de fleurir.
Ce qu'il faut mettre dans la balance pour retrouver l'équilibre.

On ne s'est jamais posé la question de ce qu'il y avait dans la mallette le jour où c'est arrivé ...Rien sans doute.

Conter fleurette.

Les réalités qui subsistent pendant longtemps, qui sont peu sujettes à changer ou à disparaître.
Je possède vingt et une lettres de refus du plus grand intérêt, encore jamais exposées.
L'effondrement de la colonne de Ledoux.
Complet ; rond. Etabli ; carré.
Que l'art continue à me construire.
Comme la neige, être lumineux sans briller.
Nous ne pouvons nier que nous sommes faits de matière et que nous ressentons physiquement.
Restaurer la complicité.
Comment expliquer les coïncidences ?

Le temps ne passe pas.
De quoi vieillissent les choses ? De l'attaque de la matière.
Ce n'est pas tant la disparition de notre corps que le démembrement de notre être.
Les plans se rebiffent.
Pratiquer un jeu ouvert.
Une superposition giratoire.
Et pourquoi pas tout simplement un bel assemblage harmonieux ?
Le carré qui permet d'ouvrir le carrosse.

Il faut y aller dans le brutal, le sauvage.

Ce que la peau peut supporter ou contenir.
Ce qui germe dans la coupure ; un foisonnement, une prolifération.
Quelle est la fonction d'un caillou ?
Le soleil impressionne tout.
Les mots de liaison permettent de penser.

Réseau proliférant irrégulier.

La forme, c'est le fond qui monte à la surface.
Le langage est le cri naturel de l'homme.
Le tour du monde ! Pour quoi faire ?
Un travail volontairement limité.
Interagir.
Nous sommes traversés par la nature.
J'appartiens à la nature.

Ne bouge pas, reste où tu es, tout va bien.

La translation est un effet de surface.
Les systèmes de protection et de défense du monde culturel.

Coquille translucide.

Avoir lieu.
On peut arrondir les angles, moi, je fends par le milieu.
Ranger les choses.
Je suis un petit producteur local.
Qu'un mot relie mes épaules.
Les aimants emballés en très grand nombre.

Le champ libre.

Equarrir un rond établi.
Il faut nous confier à l'improbable.
D'où tu parles ?
Septante années de vacance.
Curiosité et désoeuvrement.

Le carré est sauvage et incompréhensible.

Mon retard est très en avance.

L'art, une nature intérieure.




















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