Tomates
pain
vin
rôti
patates
haricots verts
2 poireaux
navets
brocolis
salade
pâtes
café
3 fromages
beurre
fruits
quiche - pâte à tarte
- oeufs
- lardons
jambon



Toujours à courir après un rayon de soleil angoisse formidable de ne pas profiter assez du jour
Devant le Picasso : "C'est tout son monde qui s'écroule"
Comment faire comprendre que c'est le nôtre aussi ?

Coexistence difficile : charte
quand on rentre dans une salle et qu'il y a déjà un groupe on va voir le médiateur pour voir si ça le dérange
?

(de ces jours où on aurait envie de démissionner) (ou : " un jour à démissionner ")
Location du musée pour "Diesel Fun". Qui c'est ? Pourquoi tant de luxe ? Personne n'a été formé pour supporter en équipe de tels assauts privés sur ce lieu public.

transmission des infos en interne avant de vouloir diffuser en externe.
- Sous verre collage
- photos Fnac

15/05. Réunion pour le prog. 02/03 avec AV et BD + le couple M. (" Du bout des doigts ", activités pour aveugles et malvoyants).
Malentendus, discussions sans fin. On recommence, on cherche de meilleures articulations dans le langage en espérant que cela portera. On finit par se comprendre? Tout au moins, on arrive à se faire entendre. Pourquoi est-il si dur de " réaliser " les difficultés de l'autre ? L'institution apparaît toujours comme riche et pleine de possible. C'est un corps de géant qui souffre de chaque mouvement, qui a peur du réveil après 2 siècles de quasi-autisme.
Est-il possible de faire " comme si " il y avait une réelle préoccupation du public alors qu'elle n'est qu'un faux semblant ?

16/05 - Groupe d'ados du matin. Pas un mot. Classe muette. Il parait qu'ils sont toujours comme ça.
(Silence) - " On attend le commentaire. "
Quel commentaire ?
Je m'engage en roue libre. Je ne sais pas si cela a du sens. Rattaché à quoi ? Un échec qui me confirme la validité de la médiation que nous menons. A moins qu'on ne crée qu'à partir de nos handicaps.

12h15 (en 02/03, rediffuser de la com pour les Partages de Midi)
Groupe agréable. Habitués. Picasso - Renard de Saint André (17ème). Après le Picasso, plus grand chose à dire sur R de St André.
Conclusion après échange : les Vanités censées nous conduire à l'austérité ne sont en fait que des machines à donner envie de désirer.
Conversation vive devant Picasso : " On se croirait sous un drap... le rose sur le crâne, comme si la vie revenait... pas un sentiment de mort... les yeux sont vifs, les orbites ont retrouvé un regard... Peut-être une boîte ou un placard où l'on déballe des objets... Redécouverte, renaissance. "
Conversation à plusieurs voix. Le groupe est de plus en plus comme une chorale.
La construction qui se fait ressemble très peu à ce qui est prévu. Nous avions été du côté de la mort lors de la préparation (projection personnelle ?) et le groupe nous entraîne du côté du vivant.

Après-midi complexe. Tension à cause de la Start Up qui prend les espaces et empêche de travailler convenablement.
Disputes. Tensions...
C'est fou ce que certaines décisions du " haut " foutent le bordel " en bas ".
Rester attentif aux détails.
Tant pis pour l'ampleur des actes.

Formation commune avec équipe d'accueil = un conteur ?

Dîner avec GW de la Villa Gillet. Pensée solide, construite, quasi intransigeante. Mais ne faudrait-il pas en passer par là pour résister au milieu de cette absurde mollesse bien-pensante ?



NP : Sur quelle base appuyer solidement la pensée ?
Ni formation, ni véritable champ de " compétence " qui permettent de donner une assise à des intuitions.

Régis Debray _ pensée trompeuse ? en apparence construite. Mais comment ne pas tomber dans le même travers ?

Métro : l'accordéoniste.

Vendredi 17 mai
grosses perturbations morales depuis les élections avec le nationalisme/populisme qui ne fait que confirmer pour beaucoup le désir de ne plus penser, ou le non-désir de penser matraqué par les mots d'ordre (publicité/propagande) du totalitarisme-économique.

Réaction des élèves de LB. "SVP, plus de prise de tête !"
Filliou, Antonioni, Godard et les autres, ceux qui nous ont ouverts à de nouvelles libertés sont perçus comme décadents ? Alors, vive la décadence ?

Conversation avec SB et M-AM sur la sémiologie et l'éthique d'une transmission véritable qui passerait (s'appuierait ?) par une ou des grilles de lecture d'oeuvre.
Je ne sais pas. Peut-être. Juste pour une part et honnête. Mais que devient l'instant ? Il faudrait accompagner les médiateurs pour qu'ils soient prêts à renoncer à cette protection/sensation d'acteur qui fait vivre un moment d'exception au prix peut-être d'une réelle pédagogie du regard. Douleur et solitude du départ du groupe. Vide, deuil à faire sans cesse renouvelé, rendu possible par une surcharge de travail et sans cesse renouvellement d'actions qui s'effacent les unes après les autres. Qu'ai-je fait jeudi ? Que s'est-il passé ? Amnésie de l'urgence et de l'incapacité à véritablement se retourner sur l'acte accompli.


On travaille dans la même boîte et on est incapable de comprendre/mesurer ce qu'est le travail de l'autre, sa douleur. Quelle compassion possible dans le domaine professionnel ?

Le mot / l'image
-
montage = phrase
-
parole donnée Quelle grammaire ?

Lecture par Denis Lavant des Pensées de Pascal (Villa Gillet)
Trop d'effets de théâtre certes, mais une si belle présence et vie pour un texte qui se déplie et se replie à l'infini
Texte de Dubillard (sur la chatouille) à la fin et celui de Leopardi au début ? retrouver le montage et les textes ?

Conversation avec D. : sur les doutes quant à la pensée.
Quel sens ?
Y a-t-il la possibilité d'avoir une pensée bricolée, faite d'agencements successifs sans qu'elle ait une mollesse proche de la lâcheté d'un Régis Debray ?

Trouver livre Le Pli - Deleuze

Midi : mauvaise humeur. Tout est trop étroit. Le moindre mouvement fait mal dans cet étau/forteresse de l'institution.

14h. Classe de CM1. Passionnés, disponibles. On se cale avec Cl. et Fl. car même thème. Je me laisse aussi porter par la passion des enfants et leurs questions à l'infini : "pourquoi il n'y a que des noms d'hommes sur les étiquettes? "
Ou des remarques : "Sculpter, c'est donner la vie à la pierre ! On le sent tellement ici !"
A la fin, tristesse de se quitter. "Oh non !"
C'est eux qui apportent le souffle. [ré-animation]


se faire offrir le café de bar en bar. Élégance de ces compagnons de territoire.
- Coiffeur - RDV à 14h

[TRÈFLE à 4 feuilles] trouvé en allant voir expo Sarkis. Bord du Parc



18.05
Sarkis / Angela Davis
- Médiation de l'artiste lui-même

" La voix sculpte l'exposition de l'intérieur et aussi j'espère, de notre monde. "

" Les bonnes et mauvaises nouvelles du monde. Une expo qui permet de penser et créer des idéologies. "

Plaques au mur :
Le lit est brûlé
Le soleil est brûlé
Le jour est brûlé
...

A.D : Nouvelles formes de racisme depuis le 11/9/01
USA symbole de la démocratie avec 2 millions de personnes en prison. Comment penser le monde en dehors du refuge nationaliste ? Et les USA au centre. La bonne nouvelle est que le centre du monde doit se déplacer.
- Faut-il qu'il y ait un centre du monde puisqu'elle est ronde ?

... si nous pouvons imaginer un monde au-delà du capitalisme global

Nouvelles formes d'engagements et d'activismes de rendre possible ce qui semble impensable

[CROQUIS] Néons oranges
-
quand on ferme les yeux tout est vert.
société disciplinaire
-
société sous surveillance
-
société sous contrôle


(Et pendant ce temps-là, il y a un autre discours qui se construit à l'aide de 7 caméras et vidéos. Nous sommes encerclés... Qu'est-ce qui se dit à travers l'image ?)

-
Art et politique
la vie des gens à une valeur
où éducation veut dire quelque chose...

" Ce n'était pas tant le pouvoir du gouvernement que l'autocensure "

- LEOPARDI

Compagnie de théâtre pour musée - pilleurs ?
To be careful

pour le thème VANITÉ (Partages de midi) - retrouver les Pensées de Pascal.


sémiotique
sémantique





[CROQUIS DE PIVOINES]




Visite Partages de Midi sur le thème de "la Cène"
Philippe de Champaigne
Comment parler d'une oeuvre qu'on déteste ?
Heureusement, le groupe est là. Discussion, construction.
Étrange sensation en pleine visite, devant loeuvre : suis-je le traître de cette équipe à avoir accepté de prendre du galon ?

22.05
RDV avec "Culture du coeur". Malgré tous les bons sentiments, on ne sort pas de l'idée bourgeoise que " la Culture, ça se mérite. "

Visite : le corps et ses représentations
avec une classe de 4ème (latinistes - ils disent détester le latin). Finalement, belle ambiance et parcours intéressant.
Toutes ces ados se ressemblent... corps gauches à l'affût des regards.

Il faudrait vraiment faire gaffe à ne pas être clones avant l'heure.

Pourquoi l'art moderne n'arrive-t-il pas à ses fins ?
L'image serait-elle une invention diabolique qui enferme en faisant croire qu'elle ouvre une fenêtre.

cf. Manière de voir n°63
Monde diplomatique
L'Empire des médias


(N'est-il pas possible de partager en équipe une certaine idée de la médiation ancrée dans les questions contemporaines ? Toujours la sempiternelle "transmission".)

Essai : "l'esprit conservateur qui sous-tend votre proposition n'est pas à la hauteur est en contradiction avec les aspirations le changement social espéré par de telles entreprises".


Le gardien M. me demande si je sais dessiner : il veut 1 tintin / milou car il les adore. Mais pour quoi faire ? Pour encadrer !

- ENS - préparer intervention
- Association
- chercher lettre poste -



lundi
- courses
- 11h45 Part Dieu
- Tel A.
Jeudi : intervention au lycée A B. Appréhension et difficultés à préparer. (Je crois que je n'aime pas tant que ça la pédagogie).
Accompagnement de jeunes gens ramollis par leur âge, sous propagande depuis tant d'années, à qui on sape sans arrêt le moral.
Exercice périlleux et peut-être un peu malhonnête de prétendre être capable de "ne pas être sourd à ce qui vient". On est si limité, par l'expérience. Pour développer l'imaginaire, il faudrait développer le vocabulaire.
Pédagogie du tâtonnement ?

Maison de repos
03 44 75 50 57
Maison de réadaptation cardiaque Léopold Bellan
Aulencourt par Tracy-le-mont
chambre 202

Hier, j'ai vu très net et très rapproché
la chaîne de montagnes lointaines à l'Est.
Même quand on sait que cela annonce le mauvais temps,
comment peut-on le croire puisque aujourd'hui il fait si beau ?


Conflit à propos du film sur le travail avec les aveugles.
Confusion entre documentaire et fiction. Manque de sincérité des "autres" ? Obligé d'arrêter les choses. Forcer l'inhibition ? Difficile de provoquer un changement quand l'autre en face n'a même pas compris ce qui ne va pas.

- Annulation en dernière minute du RDV par la "com". Permanence d'une incommunicabilité. On met les gens dans une urgence permanente. On est sûr ainsi que cela ne bougera pas.

Ils ont "complètement oublié" de nous communiquer les infos minimum sur l'expo prochaine, ils ont "complètement oublié" de diffuser l'info sur les activités que nous menons. Mépris ? Lapsus ?
No future...


tel - A. P.
Galerie Satellite
7 rue des 9 Châteaux
Voltaire/Charonne
à partir de 17h

Cf. Michael FRIED
La place du spectateur
(Esthétique et origine de la peinture moderne)
NRF.essais.Gallimard


Greuze - cf. Diderot - Salon de 1763

Au mépris des Règles
En quoi l'art moderne est-il moderne ?
Kirk Varnedoe
ed. ADAM BIRO


- Note interne pour le 8/6 - jardin. Voir aussi CF

24.05
10h30 - Les grands courants de la peinture - faire fiche !
Grands ados. 1ère scientifique. Beau retour final = ils me disent au revoir spontanément ! Ce qui est rare et bon signe.
Le prof de maths accompagnateur avec un ton sec : " c'était bien, et finalement vous devez avoir raison : il est peut-être plus malin d'accueillir positivement ce qu'ils disent, leurs remarques... Il faudra peut-être que je change ma façon de faire... "

Conversation tardive avec SB - Pour elle, la médiation devrait se faire sans la présence du prof. Notre comportement est très conditionné par ce face à face adulte/adulte. Avec la mémoire de notre condition d'élève. Jugement du regard. Je crois qu'elle n'a pas tort.

14h - Groupe de maternelle : "Portrait/Autoportrait".
Ils ne sont jamais venus. Difficile de les concentrer sur un thème déjà bien complexe !

15h30 - groupe de touristes belges. Conflit car je suis quelques minutes en retard. Tour du musée façon "Château". Ils ne veulent que ce qu'ils attendent. Et que dire si rien ne répond ?

- Tél madame J. = livre confluent
= A ? Voir avec P.


- J-Fr.Th. ?

D I A L O G U E R

Mardi - finir Thèmes
- liste des demandes pour com.
- Des écrits et des oeuvres

- Textes aveugles
- découvrir le musée
- paysages impressionnistes
- objets d'art
- sculptures
(aveugles - plutôt à 10h30)

Nature et paysage ?
Art moderne

- projet sourds et aveugles - mairie
- projet de contrat 1er
- mois du film documentaire

Prog. aveugles :
- Découvrir le musée
Une première approche du musée, du jardin et des collections. pour se préparer
- Paysages impressionnistes - Sensations de paysages
Visite Découverte de paysages peintures de paysages peints par l'artiste impressionniste A. Sisley à partir de descriptions et d'écoutes musicales.
- L'art en objet /l'art de vivre
Découverte tactile d'objets d'art et d'artisanat de différentes civilisations.
- Sculptures Corps sculptés Dans les collections de sculptures, découverte de sculptures en marbre




8 juin
Enfin retrouvé le cahier !
Fil des notes coupé


Élections - reçu une enveloppe cachetée "élection" avec seulement le tract et le bulletin du FN. Porter plainte ? Où faire remonter ce genre de choses ?

Fête des plantes du 1er arrondissement - préparer la visite "jardin". Qui viendra ?
Trac.

Comment rester fidèle à ceux qui attendent. Tout en ayant cette rigueur intellectuelle nécessaire à la haute tenue du discours ?

- Lieu dit "mensonges"
Impossible de participer au "Mensonge" et le temps a passé
Pourtant le jour est là
ll faudrait l'heure des masques.
Manque la lenteur de se grimer
à la hauteur de la vérité à dissimuler révéler.
Juste dire : éloge de l'artifice, du faux,
et de la tromperie apparente qui
manifeste
Manifeste Éloge du théâtre et du jeu
Jeu Éloge de l'artifices.
Là réside l'espoir d'un sens possible.


" Il est impossible d'être original sans s'appuyer sur la tradition " Winnicott


Seulement
Seule ment
Seul ement
Aimant



Lycée A B 01-02
Projet "image" classe de seconde
- 1ère séance - au musée = Découvrir
Ce qui me frappe le plus c'est que le groupe
semble plus réceptif que l'an passé.


2ème séance - Surprise de constater que l'extrait de Blow Up (Antonioni) que nous projetons est reçu comme une provocation de la part des élèves.
Incompréhension : " ça n'est pas du cinéma puisque ça ne bouge pas vraiment, il n'y a pas de musique, il n'y a pas de dialogues, les plans sont trop longs... "
Conversation. Prise de position. Je tente de leur expliquer que les films "commerciaux" qui ont du succès sont souvent comme ces gâteaux trop riches, pleins de crème et de décorations qu'on trouve dans les mauvaises pâtisseries et qui donnent l'illusion de nourrir.
Mais le débat est intéressant et finalement la seconde séquence (agrandissements photographiques) est mieux reçue. Ils admettent qu'il y a "quelque chose".
Sentiment que l'enseignant est véritablement contraint à une posture de résistance.

3ème séance. J'ai complètement oublié les publicités que je veux analyser avec eux !
Tant pis, le programme est déjà bien riche et les élèves se prêtent bien au jeu.
Exercice de croquis (comme au musée) à partir de plans (en " arrêt sur image ").
Je crois que même très rapidement certaines choses passent sur

(suite voir document tapé)

Je me demande à quel moment on s'est rendu compte que tous les ans le printemps revenait.


- Mettre argent dans la cagnotte des bébés qui sont nés !

Premières impressions expo Barbizon :
une assez belle expo semble-t-il avec véritablement des " sensations " étonnantes, pourvu qu'on se laisse aller à pénétrer les tableaux.
Pourtant, il s'agit bien toujours des mêmes rochers, arbres, vaches... espace angoissant de la forêt profonde ou de la lisière. Mais chaque peintre apporte sa marque, comme un choix personnel.
Il va falloir aller loin dans le regard sur les oeuvres, les manières.
- rappeler F.D. - montage sonore

Vendredi 14.06
Visite de 10h30.
Le groupe est très peu " groupe ". Dispersion. Que font-ils là ?
Ils n'en savent rien eux-mêmes. Même l'enseignant ne semble pas vraiment savoir. Grande concentration sur la petite Leïla que j'ai prise pour un garçon car elle joue ce jeu et semble véritablement " en souffrance " à constamment se faire remarquer, tape ses voisins, se fâche, boude.
Toute l'organisation de la visite se construit " à partir d'elle " pour tenter de sortir de cette construction qui la désigne. Cela marche, mais au détriment de bien des aspects de la visite.

AM
Accueil du groupe de Forum Réfugiés. Retard de - d'heure, groupe russophone qui arrive bien à communiquer bien que chacun soit d'un pays différent : Afghanistan, Ukraine, Arménie, Géorgie... De ces débuts de visites où je ne sais pas comment faire. Je tâtonne. Certains sont très calés en matière d'art et d'histoire. D'autres pas du tout avec une attente plus générale.
Une jeune femme blonde à l'émotion à fleur de peau. Deux arméniennes, émues de trouver quelques signes arméniens sur le bas relief médiéval du jongleur.
Je me rends compte, par leur arrêt spontané devant la carte de géographie de l'importance de cette étape pour ces gens qui se rassemblent peut-être pour la première fois ensemble devant une carte commune.
- Demander à S.D. s'il y a une carte au foyer.
Je parle aussi des romains : " et vous, vous avez aussi eu les romains chez vous ? " Trouver des points communs, une origine commune ? Se reconnaître.

Plus tard.
Je reçois F.D.S. qui travaille à l'aménagement des Espaces Verts pour un meilleur accueil des handicapés.
Elle me raconte cette femme aveugle qui cherchait comme repère " l'allée des racines " dans le parc de la Tête d'Or . F. savait qu'elles étaient justement dessous mais que le nouveau revêtement avait recouvert les racines.
F. me dit (en toute innocence) " elle cherchait ses racines, elle ne comprenait pas qu'elles étaient dessous, recouvertes. "

16.06 - Retour de Paris.
Que la ville est bruyante !

M.C. 80 %
- proposer d'échanger avec I.C. ?


Notes sur Barbizon
" Songe à Barbizon, cette histoire est sublime. Ceux qui ont commencé là-bas, n'avaient pas l'air d'être, quand ils arrivèrent, ce qu'ils étaient bel et bien ; au fond le pays les a formés, ils ne savaient que ceci : la ville ne vaut rien, il s'agit d'aller à la campagne. " V. Van Gogh. Lettre 339
-
admirait Millet, Daubigny, Corot et Rousseau.

Vénération pour les peintres de l'école de La Haye.
Connaissent grâce aux publications + expos à Paris, Bruxelles et parfois Hollande.

Gérard Bilders parle dans son journal de 1860 du " sentiment du gris " dans les oeuvres de Corot, Diaz, Dupré, Troyon.
Imitation - On parlera plus tard à la Haye de " l'école du gris ".

Étude d'après nature ? débat depuis la fin du 18ème s.
P-Henri de Valenciennes conseillait à ceux qui choisissaient d'être peintre de paysage de ne pas se limiter au PAYSAGE HISTORIQUE mais de faire aussi du PAYSAGE PASTORAL et même du PAYSAGE PORTRAIT.
Paysages italiens mais conseille aussi de s'inspirer de la diversité des paysages français.
Maîtres hollandais de + en + en vogue en France à cette époque.
- Naissance du musée.
On voyait même une opposition entre l'inspiration italienne et l'inspiration hollandaise.
Peinture hollandaise perçue par certains (et notamment républicains) comme un témoignage de liberté de l'homme.
Manifestation d'une collectivité démocratique et protestante.
Georges Michel - Restaurateur de tableaux. Connaissance très fine des tech. des hollandais - et notam. du clair obscur dont il reprendra les effets.
? - Pour les petits - une ferme en bois pour jouer ?
-
Transmettre jeu pour enfants à V.P.

Contact des artistes de Barbizon avec peintres anglais. Participation aux salons à partir des années 1820 et participation à de grandes séries topographiques telles que des " voyages pittoresques et romantiques dans l'ancienne France ".

École de Barbizon - pour + de facilité mais ne désigne pas 1 groupe précis d'artistes. Beaucoup sont passés par Barbizon.

Tradition du paysage dans l'art français.
Remonte au 17è mais paysage assujetti à la représentation mythologique et historique - grands genres de la peinture.
1708- Roger de Piles distingue 2 paysages - l'héroïque et le pastoral.
-
portrait idéalisé de la vie à la campagne.
Mais il fallait toujours un élément anecdotique. Mais il en déconseillait la domination. Faisait mettre après les personnages.
Mais prestige ? des références littéraires.
Quatremère de Quincy - 1791 = propose d'enseigner le paysage à l'Académie et de faire un prix de Rome spécial. (cela a lieu en 1816) -? 1863 sup.)

Michallon - le 1er à obtenir le prix. Châtaigner touché par la foudre. (aujourd'hui appelé - La ferme (?) foudroyée - Louvre)

Pierre-Henri de Valenciennes - (1750 - 1819) Prof de perspective aux Beaux-arts (École Impériale)
Avait beaucoup voyagé. Connaissait les paysages de France, Italie, Turquie, Syrie, Égypte, Terre Sainte.
Écrit - Manuel à l'usage des artistes sur la perspective et le paysage.
Prof de Michallon - qui sera prof de Corot. Ménage la tradition tout en apportant de nouvelles perspectives.
? -Rossellini
Wang Wei
Goncourt
Conseille surtout l'étude d'après nature.
" ... Étudier la nature dans ses accidents les plus pittoresques, sous ses aspects les plus variés... " Parle de " sites romantiques ".
Recommande à ses élèves de voyager.
? - Des jardins
Conseils pour travailler en plein air. Déconseille de travailler trop longtemps sur le même " sujet ". La lumière et l'atmosphère changent trop souvent pour permettre d'achever une composition détaillée.
Propose de commencer par LE CIEL qui donne le TON LOCAL et de venir progressivement vers l'avant.
Recommande de peindre le même motif à plusieurs heures de la journée pour voir comment la lumière modifie les formes.
REPRENDRE SON TEXTE Page 14 - cf. Rousseau.
Cependant, à la fin du texte précise ? mais pas des tableaux, seulement des esquisses.
Ne pas travailler quand le soleil est au zénith.
-
Travail des paysans p. 15

" ...les moments qui peignent si bien le charme et l'innocence de la vie pastorale et champêtre ! "
-
Image idyllique dès le 18è s
Pas du tout réaliste - beaucoup plus accepté par les jurys.

" La guerre du paysage-portrait n'exige pas, à la rigeur, beaucoup de génie. Il n'y a que les yeux et la main qui travaillent. "
Le paysage-portrait étant la fidèle représentation de la nature, on conçoit que le + ou moins de beauté de l'original rend la copie + ou - intéressante. Mais doit y trouver quelque chose sachant retenir l'attention du spectateur.
Parle des hollandais - Caméra obscura


Mais Valenciennes préférait le " paysage pastoral " - et son préféré était Poussin (- reproduction ? écrits ?) - celui qui mieux que quiconque savait exprimer " le bonheur philosophique ".

A la fin - conseille d'aller dans les forêts de France.
Le Carpentier - écrit en 1817 un " Essai sur le paysage ". Même genre que Valenciennes. Proclame le paysage le genre le + séduisant de la peinture.
1818. J.B. Deperthes - élève de P.H de V. fait paraître une " théorie du paysage ". Ne considère pas la peinture de paysage comme 1 genre subalterne à la peinture historique. La peinture de PAYSAGE ? est compréhensible par beaucoup plus de monde. Dans la peinture d'histoire, le paysage n'est qu'un décor.

L'Inspiration hollandaise
Le fameux Musée Napoléon - Musée le plus riche du monde. Travail d'après les maîtres exposés marque profondément la génération de 1830. Tous connaissent " le coup de vent " de Ruysdael.
Le voyage au Pays Bas : nouvelle destination pour voyage initiatique. (Troyon par ex, y va en 1844).
Influence de la gravure. Le + efficace véhicule d'information entre les écoles et les artistes.
Publication des collections des musées par l'estampe. Souvent peintres-graveurs.
Bouquinistes servent de " Cabinet des Estampes "
Rousseau/Michallon/Michel/Bidault - véritables collections de gravures.
Méthodes pédago de l'enseignement du paysage très marquées par l'influence hollandaise.
Plus on avance dans le siècle et Barbizon + toute école du paysage, plus l'influence hollandaise se fait subtile et ténue.
- cf. études d'arbres de Diaz, Dupré, Troyon et Rousseau.

La Hollande du Siècle d'Or fut ici une école de liberté et d'intelligence, qui permit de voir et d'aimer intensément le réel, comme on ne le fit peut-être jamais aussi bien dans toutes les autres périodes de l'histoire de l'art.

19 juin 2002 Rêve :
Je suis avec M. entre 2 villes de Bourgogne.
Il faut retourner à Lyon. M. me laisse partir mais il garde la voiture.
Moi je pars le soir, j'essaye de prendre le train. Une fois dedans je m'aperçois que je n'ai pas vérifié le quai.
Il y a du monde, l'espace est large. En allant aux toilettes, je m'aperçois que ce n'est pas un train comme les autres. Mais un train école. On y trouve des salles de cours, des dortoirs... Comme dans les vielles écoles communales. Le train est particulièrement large. Il va extrêmement vite.
Tout le monde a l'air de trouver tout ça normal. Et je me rends compte qu'il ne va pas à " Nantua " mais à Chamonix. Je me suis trompée. Mais le train est si beau.


Depuis 3 mois, tous les jours, il y a 1 père (ou une mère) gitan qui joue de la musique dans le métro. L'enfant, lui, vient récolter les sous.
Petites complaintes très courtes.
Des histoires de partout.


Agacée par les gens que j'accueille en ce moment. Distants (ils rechignent à s'approcher), froids, individualistes (chacun vient me parler à son tour entre deux oeuvres).
Ils disent : " c'est joli ", " je mettrais bien ça dans mon salon... "
Peur des oeuvres, du sous-bois, de la forêt obscure.
" c'est pas gai "...
Est-ce moi qui induit ça ?

Expo Barbizon :
Beaucoup trop d'oeuvres.
Peu de moyen de vraiment faire comprendre l'enjeu.




Quand la lumière ?


La sculpture du vivant


de A... ?

Autodestruction
et structure du vivant